Oignon brûlé déchu

oignon brulé déchu
© Fabrice Bloch

Alors comme ça on nous refait le coup des anciens et des modernes ? Et qui en pâtit (patit ?) doublement ? Notre cher oignon brûlé qui subit à présent une double déchéance.

Déjà qu’il fut réformé, le pauvre, dans les écoles hôtelières (auteliaires ?) et les mauvaises maisons, au profit de l’infâme (1-femme ?) arôme (ach… rhum ?) patrelle et banni des cuisines de restaurant en même (m’aime ?) temps que les fonds de sauce « maison » par l’intransigeant HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point pour les intimes), et bien il fallut encore qu’on lui confisquât (j’y tiens) son « i » et que l’accent circonflexe chapeautant son apprêt (app’ray ?) carbonisé se fasse la malle itou.

Pauvre « ognon brulé », sache que sous cette forme orthographique moins disante, tu ne figureras jamais dans les pages de 180 °C. Aucun sauf-conduit (avec trait d’union) ne sera délivré par la rédaction !

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